Les opérations de contrôle sont indispensables pour lutter contre les atteintes à la sécurité sanitaire des populations et la baisse de leur pouvoir d’achat mais n’interviennent généralement qu’à un doigt du mois sacré de Ramadan.
Dans le souci de détecter toutes les formes de spéculation et pratiques qui nuisent au bon fonctionnement du marché, faussent les règles du jeu de la concurrence et, par conséquent, contribuent à la montée en flèche des prix, la Direction générale du commerce et de la concurrence (DGCC) et ses services déconcentrés multiplient les tournées dans les entrepôts de stockage des denrées alimentaires et différents marchés du pays. Certes, ces campagnes de contrôle sont indispensables pour lutter contre les irrégularités pouvant porter atteinte à la sécurité sanitaire des populations et tirer vers le bas leur pouvoir d’achat. Toutefois, l’on est en droit de se demander que ces sorties n’interviennent généralement qu’à un doigt du mois sacré de Ramadan. Alors questions : le citoyen ne consomme-t-il que pendant ce mois sacré? Qu’en est-il alors des onze autres mois ? Pourquoi n’avons-nous pas des agents qui vont sérieusement contrôler les fraudeurs ? Il est indispensable de prendre des mesures draconiennes et strictes afin que le consommateur se sente protégé en permanence. « La consommation des citoyens est journalière. Donc, elle ne se limite pas à un mois, tel que le mois de Ramadan ou à une période précise.
Tout de même, à titre de rappel, les prix des biens, produits et services sont définis par les mécanismes de la libre concurrence, sauf pour les cas où la loi en dispose autrement.