Alors que la France réduit sa présence militaire dans le pays, Bamako envisage d’avoir recours à la société paramilitaire russe. La ministre des armées entend lui faire changer d’avis.La rumeur de sa mort courait depuis l’été. Le chef du groupe djihadiste Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, dit « Awas », a été tué par les forces françaises, a confirmé officiellement Emmanuel Macron sur Twitter dans la nuit de mercredi 15 à jeudi 16 septembre. « Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a ajouté le président français.Le chef de l’EIGS « est mort à la suite d’une frappe de la force “Barkhane” », a tweeté de son côté la ministre des armées française, Florence Parly, en saluant également « un coup décisif contre ce groupe terroriste » qui constitue l’une des deux principales organisations djihadistes contre lesquelles la France et ses partenaires luttent au Sahel. « C’est une attaque qui a eu lieu il y a quelques semaines, et nous sommes aujourd’hui certains qu’il s’agit bien du numéro 1 de l’EIGS », a détaillé Mme Parly sur Radio France Internationale (RFI). L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, ancien membre du Front Polisario – le mouvement indépendantiste sahraoui – puis d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), avait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel, depuis 2020.Solide réseau de combattants