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Badalabougou » Bozokabou « : Plus d’une centaine de familles menacées d’expulsion des berges du fleuve

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Les habitants de la berge du fleuve côté Badalabougou, ainsi qu’une partie de la jeunesse de Badalabougou, ont organisé, dimanche 26 février, une assemblée générale sur le site, entre le Palais de la Culture Amadou Hampate Bah et l’Ambassade du Sénégal. C’était pour alerter les autorités de la Transition qu’ils sont menacés d’expulsion de leur site par des  » Opérateurs économiques « .

C’est plus d’une centaine de personnes, qui ont pris part à cette assemblée générale, sur le terrain de football, sur les berges du fleuve, en face due l’espace Kora de Badalabougou, où vivent les Bozos et les Somonos.

Selon le chef de quartier des Bozos, Barema Sininta, jeudi dernier, ils ont reçu la visite des éléments de la Police ainsi que la Garde nationale sur les lieux. Ceux-ci sont venus leur notifier de quitter les lieux. Expliquant qu’ils sont 121 familles et 755 personnes y vivant, menacées de quitter les lieux, en vertu d’un titre foncier, qu’ils n’ont jamais vu de leurs yeux, malgré leurs multiples demandes.  » Nous préférons vivre au bord du fleuve que d’être dans les maisons huppées « , a-t-il fait remarquer. Demandant aux plus hautes autorités de prendre des dispositions pour « éviter que la situation ne dégénère, cette semaine « . Il a, à cet égard, évoqué avoir été dans 6 pays où les autorités mettent les pêcheurs dans les meilleurs conditions de travail, tout en veillant à la préservation du fleuve.

De son côté, un jeune leader pour la préservation du campement bozo de Badalabougou, Dian Coulibaly, a rappelé que le terrain de football et l’ensemble des habitats sont dans le collimateur des  » prédateurs fonciers « . Expliquant que le site est un espace public, qui permet à la jeunesse de s’épanouir, à travers la pratique sportive, «  nous ne capituleront pas face aux opérateurs économiques « , a-t-il dit.

Pour finir, les responsables ont appelé à l’union sacrée contre les personnes qui réclament la propriété des lieux.

Source: l’Indépendant

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