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CANDIDATURE À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE À VENIR AU MALI : ASSIMI GOÏTA N’EST NI DEMANDEUR NI PRENEUR

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LES SOURDS ET LES SOURDS-MUETS COMMENCENT À PARLER AU MALI APRÈS LES MANIPULATEURS, ESCROCS, MENTEURS, FOSSOYEURS ET EXTRAVAGANTS. TOUS ÉVOQUENT OU INCITENT LA CANDIDATURE DU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION À LA PROCHAINE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE À VENIR DANS NOTRE PAYS. ILS SE SUBSTITUENT MÊME À DIEU. ILS SONT ALIMENTAIRES OU OPPORTUNISTES ET FONT CROIRE QU’ILS PEUVENT FAIRE OU DÉFAIRE LE FUTUR PRÉSIDENT, MAIS BEAUCOUP VONT DÉCHANTER OU SERONT DÉÇUS. CAR ASSIMI N’A JAMAIS ÉVOQUÉ AVEC QUI QUE CE SOIT QU’IL A L’INTENTION DE GRAVIR LES MARCHES DE KOULOUBA PAR VOTE, APRÈS CELLES DES ARMES.

Selon nos investigations, l’actuel président de la Transition n’a pas l’ambition de briguer la magistrature suprême. “Le fera-t-il en vertu de quoi ?” s’exclame ce proche d’Assimi avant que cet affidé n’ajoute : “Est-ce parce qu’il a l’arme d’estoc ?”. La seule ambition de ce Colonel vertueux, honnête, respectueux et sérieux est de mettre le Mali sur les rails, de jeter les bases solides d’une croissance macroéconomique fiable pour le mieux-être des Maliens avant de remettre le flambeau à un patriote sincère ayant le sens de la nation, rugueux, rigoureux, gros travailleur, souverainiste, mais aussi militant pour l’intérêt général des Maliens. Bien malin celui qui trouvera ce portrait-robot.

Le Mali est gangrené par une grande corruption qui asphyxie l’économie devenue exsangue, avec un tissu social fissuré, une culture en lambeaux, un passé douloureux et un présent douteux. Les contrats miniers sont mal ficelés, le système éducatif vacillant ou chancelant, une administration où le copinage, la lourdeur et le laisser-aller règnent en maître, cumulés à l’insouciance et à l’inconscience professionnelle. Nous tardons à avoir une armée de développement même si elle semble équipée, une diplomatie défensive et décadente avec les mises en scène du ministre Abdoulaye Diop. Aujourd’hui, la santé est mal distribuée, les hôpitaux de référence du Point-G et de Gabriel Touré sont en grève. Le Mali ressemble à un malade qui a mal partout, qui est en agonie et dont la situation recommande un bilan complet. En d’autre terme, c’est un éléphant qui est apparu avec ses jambes cassées.

Avec une telle anatomie, notre tableau est sombre. Assimi et les siens sont dans l’obligation de se mettre à équidistance des parties pour trouver la solution idoine. Il ne s’agira pas d’écarter des gens pour faire plaisir à telle ou telle personne, mais de travailler avec tous les Maliens sans exclusive. C’est un travail équilibriste qu’il faut engager avec les meilleurs cadres qui accepteront d’aller au charbon pour le bonheur des Maliens. Pas de place à la nullité, mais pour l’engagement patriotique. Il faut écarter les tenants des beaux discours et les harangueurs de foule. Assimi doit savoir que la récréation est terminée et qu’aucune médiocrité n’est admise. Osons toucher la plaie du doigt. Nous sommes tous des humains naturels mortels devant se soucier de notre devenir et de notre postérité. Ce n’est plus la lâcheté et la peur qui nous animent, mais le courage, la bravoure et le travail. Une fois cette étape franchie, avec une sécurité retrouvée, le président de la Transition peut remettre le pouvoir à celui qui correspond mieux aux aspirations du peuple malien. Car si on ne fait pas attention, un narcotrafiquant ou un cancre risque d’être un jour le président du Mali. Il faut éviter une élection avec le pouvoir de l’argent, mais avec un candidat qui se soucie du Mali et des Maliens, qui connaît leurs problèmes et qui a comme seul leitmotiv de sortir notre pays de ce bourbier. Et ce, pour notre bien-être commun. Que Dieu nous assiste !

Issiaka SIDIBÉ

Source : Le national

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