La communauté chrétienne a fêté la résurrection du Christ ou la fête de Pâques, le dimanche 9 avril 2023. A cette occasion, une veillée pascale s’est tenue à l’école de la cathédrale. Elle était placée sous le signe de la paix et de l’unité nationale. Des chants de louange et des prières ont été faits par les fidèles chrétiens pour la stabilité du Mali. Les autorités de la transition entendent traduire en réalité le Mali Koura tant chanté. Sur cette question, le Cardinal Jean Zerbo, archevêque de Bamako, a affirmé que « la construction du Mali Koura exige de chacun des fils et filles du Mali un changement de mentalité et de comportement ».
Pâques est la fête la plus importante et la plus anciennement attestée du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le nouveau testament situe le surlendemain de la passion, c’est-à-dire le « troisième jour ». La solennité, précédée par la semaine sainte, dernière partie du carême, commence dans la nuit qui précède le dimanche de Pâques, par la veillée pascale.
S’adressant aux fidèles chrétiens, le Cardinal Jean Zerbo, archevêque de Bamako, a déclaré : « Nous ne devenons pas chrétiens parce que nous demandons à Dieu de nous sauver. Nous devenons chrétiens parce que nous voulons justement qu’en nous sauvant, nous devons contribuer au salut des autres par la Grâce de Dieu ».
Pour le cardinal Jean Zerbo, la Pâques 2023 arrive à un moment où renaît l’espoir pour notre pays, le Mali, celui du renouveau. « Notre pays souhaite prendre un nouveau départ et nous le voulons tous. Mais sachons que la construction du Mali Koura exige de chacun des fils et filles du Mali, un changement de mentalité et de comportement. Nous devons privilégier la recherche de l’intérêt commun. Alors, Dieu saura soutenir notre volonté et nos efforts », a expliqué l’archevêque de Bamako.
Fortement attaché à la stabilité et au progrès du Mali, le Cardinal Jean Zerbo a souligné que le message essentiel de cette fête de Pâques 2023 rejoint la préoccupation de tous les Maliens aujourd’hui qui est, dit-il, de sortir du tombeau dans lequel nous sommes enfermés. « Jésus était enfermé dans son tombeau, mais il avait promis par la puissance de Dieu de ressusciter. L’aspiration de tous les Maliens aujourd’hui, c’est la résurrection du Mali. Nous, personnes d’un certain âge, c’est notre préoccupation essentielle. Nous voulons quitter ce pays quand le Seigneur va nous appeler en laissant quelque chose de propre pour nos enfants et nos petits enfants », a souhaité le Cardinal Jean Zerbo.