Home Société CONSEIL NATIONAL DE LA JEUNESSE : LE BRAS DE FER…!

CONSEIL NATIONAL DE LA JEUNESSE : LE BRAS DE FER…!

19
0

Au Conseil national de la Jeunesse (CNJ-Mali), le calme est loin d’être gagné. Alors que le comité transitoire, en fin de mandat, continue de gérer les affaires courantes, certains jeunes dénoncent une prolongation (mandat) de trop. C’est le cas du Collectif des mouvements et associations des jeunes qui a animé, samedi 21 janvier, un point de presse, pour clarifier les choses. Il s’agissait, pour ces jeunes, d’interpeller les autorités sur la prolongation dite ‘’illégale et illégitime’’ du mandat du bureau en place. C’était à Lafiabougou, sis en Commune IV

C’est un collectif piloté par un certain  Mahamane Maman Niaré, président de l’Action Jeunesse Sociale Mali (A.J.S – Mali), qui réclame la mise en place d’un nouveau bureau pour permettre une gestion saine du Conseil national de la Jeunesse (CNJ-Mali), qui reste un cadre de concertation, d’orientation et de coordination des actions et des activités des associations, organisations et mouvements de jeunesse en République du Mali.

Ce qui n’est forcément pas le cas, selon cette frange de la jeunesse, regroupée au sein de ce collectif qui viennent même d’animer un point de presse.  Selon les conférenciers, le comité exécutif, jouissait d’un temps transitoire de huit mois pour finir avec les missions qui lui étaient assignées.

Il s’agit d’un comité transitoire dirigé Habib Dakouo qui n’aurait pas rempli les espoirs placés en lui dans le temps, dont le mandat a pris fin. « Au terme du délai imparti, nous ne pouvons pointer du doigt aucune activité tangible que le comité exécutif a pu réaliser. Il s’est donc investi unilatéralement d’éponger le reste du mandat interrompu par les résolutions de la conférence extraordinaire de Bougouni qui s’élevait à onze  mois. Ce qui marque la première prorogation »,  explique les conférenciers dans une déclaration commune.

Les missions fondamentales de la commission, disent-ils, étaient de procéder à la relecture des textes statutaires, la supervision du renouvellement des organes communaux, locaux et régionaux ainsi que l’organisation du congrès avant le 31 décembre 2021. Mais jusqu’ici, c’est le statu quo total.

Ainsi, fort de ce constat, le collectif estime se lever pour réclamer une nouvelle équipe afin de permettre une gestion saine de l’instance de la jeunesse. Selon Mahamane Maman Niaré, la conférence tenue le 1er mai 2021, était une occasion pour la jeunesse de se retrouver après une crise profonde entre les membres du comité exécutif à la suite de la nomination du président en son temps comme membre du CNT.

LE COLLECTIF PROPOSE !

À l’issue de cette conférence, Mahamane Mama Niaré, a surtout soutenu l’idée de la mise en place d’une commission de réforme composée des représentants de la direction nationale de la Jeunesse (DNJ), du CNJ-Mali et des personnes ressources. C’est la seule voix, selon lui, pour trouver une issue aux multiples crises encore présentes au sein de l’instance de la jeunesse du Mali.

Pour ce faire, la plateforme a proposé de mettre fin aux actions du comité exécutif ; de mettre en place une cellule de crise à savoir : deux membres du comité exécutif sortant qui ne souhaiteraient plus revenir dans aucune instance du CNJ ; un membre du ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de la Construction civique ; un membre de la commission jeunesse du CNT ; trois membres de la Diaspora et un  membre par regroupement des protagonistes.

« Nous sommes persuadés que le CNJ-Mali est un créneau de la jeunesse pour contribuer au développement, chose qui n’est pas au rendez-vous à cause de l’irresponsabilité des premiers décideurs de l’organisation », a déclaré Mahamane Mama Niaré. Pour terminer, le collectif a invité les autorités de la Transition à prendre leurs responsabilités afin que la jeunesse puisse soutenir véritablement le processus de la refondation.

Amadou Kodio

Source : Ziré

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here