L’électricité devient un luxe dans la vie des Maliennes et des Maliens. Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, est dans le silence. Poursuivant sa tâche ou non?
Après ce fameux appel pour donner de l’électricité, Lamine Seydou Traoré reste silencieux face à la coupure de courant au Mali. Le pays est plongé dans l’obscurité et la situation s’aggrave de jour en jour. Des quartiers de la capitale malienne subissent plus de cinq heures d’obscurité par jour, ce qui fait que tout le monde s’indigne de plus en plus.
Malgré les critiques émises contre l’EDM (Énergie du Mali), elle continue de publier des communiqués quotidiennement sur les perturbations dans la fourniture d’électricité. Le Mali n’a pas encore de solution à ce fléau. L’électricité est devenue un luxe sous cette période transitoire. Le nouveau Mali a-t-il oublié l’électricité? Le ministre Lamine Seydou a-t-il épuisé toutes ses cartes? Il ne parle plus et les Maliens ont-ils été abandonnés? Malgré le changement de direction général de l’EDM par Lamine Seydou Traoré, la coupure intempestive d’électricité n’a pas changé d’un iota. Au contraire, la situation s’aggrave de jour en jour. L’électricité est perturbée quasiment toute la journée dans tout Bamako. Les autorités de la transition ont-elles échoué dans leur mission? Après trente ans de démocratie, l’Etat n’arrive toujours pas à fournir de l’électricité au Mali. L’EDM a échoué et la situation est toujours hors de contrôle, malgré le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta (Paix à son âme).
Lamine Seydou Traoré reste silencieux face aux coupures de courant intempestives au Mali, en particulier à Bamako. En 2021, lors d’une visite à la centrale Sirakoro Nèguètana, le ministre avait déclaré qu’à partir de 2022, les Maliens ne connaîtront plus de coupure d’électricité. « Après l’opérationnalisation de cette centrale (Sirakoro Nèguètana), Bamako ne connaîtra plus de coupure d’électricité », avait-il déclaré lors de sa visite. Deux ans plus tard, rien n’a changé. Le problème persiste.
Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, est au pied du mur. Les promesses n’ont pas été tenues, d’où cet adage de chez nous: « Le temps est le meilleur juge ». Actuellement, Lamine Seydou ne sait plus quoi dire. Il a échoué. Le fléau n’est pas encore résolu.