L’exercice se déroule du 1er au 15 mars 2023.
Quelque 1300 soldats issus de 29 pays prennent part à des manœuvres militaires qui se déroulent conjointement au Ghana et en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’exercice du Commandement des opérations spéciales des États-Unis pour l’Afrique (Africom) pour les opérations spéciales.
Débuté le 1er mars, l’exercice se poursuit jusqu’au 15 mars 2023. Il vise à renforcer la capacité des pays partenaires clés de la région à lutter contre l’extrémisme violent, à collaborer de manière transnationale et à assurer la sécurité de leur population, tout en respectant les droits de l’homme et en renforçant la confiance avec les populations civiles, indique un communiqué de l’Africom.
Les pays africains qui participent, cette année, sont le Burkina Faso, le Cap Vert, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Togo, le Maroc et la Tunisie.
Les autres participants sont l’Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, la République tchèque, le Danemark, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Selon le commandement américain, « la forte participation des partenaires africains et internationaux reflète un engagement mutuel à lutter contre les activités malveillantes et l’extrémisme violent dans toute la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest ».
Flintlock est le premier et le plus grand exercice d’opérations spéciales annuel du Commandement des États-Unis pour l’Afrique.
En 2022, il avait eu lieu en Côte d’Ivoire avec plus de 400 participants issus de dix nations.
L’exercice, qui se tient depuis 2005, se déroule sur la base du respect mutuel et de la collaboration afin de faire avancer les intérêts communs de la stabilité régionale, précise le commandement américain.