Au-delà de la disparition miraculeuse du journaliste Aliou Touré, non moins Directeur de publication du journal ‘’Le Démocrate’’ dans la ville des trois caïmans (Bamako), un militant membre du Mouvement MPPM, Moussa Tamboura, reste victime du même scénario. Suite à des allégations « infondées » circulant sur les réseaux sociaux et portant atteinte à l’image de la Sécurité d’Etat, le collectif pour la défense des militaires (CDM) brise le silence.
Dans la disparition d’un membre du mouvement MPPM, les membres du CDM s’inscrivent en faux contre toute allégation incriminant la Sécurité d’Etat. Dans un communiqué publié le 14 avril dernier, les militants et sympathisants mouchardent, voire condamnent les arguments tendancieux et immotivés qui se trouvent sur les réseaux sociaux. Des propos qui, déplore-t-on, continuent de souiller la SE. Avec stupéfaction, le collectif annonce avoir découvert sur les réseaux sociaux un vocal jetant du discrédit sur la Sécurité d’Etat et les autorités de la transition malienne. Un vocal via lequel, enchaîne-t-on, l’un des pivots du mouvement MPPM se livre à des déclarations injustifiées. C’est du moins ce qu’on retient du communiqué du CDM. « M. Boh Dembélé, non moins président international et initiateur du Mouvement pour la paix au Mali (MPPM), auteur de l’audio insinue que Moussa Tamboura, l’un des membres du MPPM aurait été enlevé par la Sécurité d’Etat ». « Il va jusqu’à dire que l’information a été confirmée au président national du MPPM, Baba Haïdara via l’un de ses prétendus collaborateurs et amis qui serait en service au sein de la Sécurité d’Etat ».Le collectif pour la défense des militaires (CDM) signale également constater avec regret que des individus malintentionnés continuent de « simuler leur propre enlèvement, dans l’intérêt machiavélique de discréditer la transition ».Il dit alors interpeller les sieurs Boh Dembélé et Baba Haïdara, président national du mouvement MPPM de « fournir, dans un bref délai, l’identité de l’agent ou de l’ami qui leur aurait confirmé la détention du sieur Moussa H. Tamboura dans les locaux de la Sécurité d’Etat, courant le mois de mars dernier ». A défaut d’apporter des preuves émanant des incriminés, le CDM maintient se réserver le droit de saisir les juridictions compétentes pour, précise-t-il, la restauration et la préservation de l’honneur et de la dignité de la Sécurité d’Etat. Puis d’inviter, dans la même cadence, les autorités du pays à interpeller les deux responsables politiques du MPPM et alliés. Des gens qui, estiment le collectif, tentent désespérément de déstabiliser la transition. Parlant de la disparition du journaliste Aliou Touré, le collectif requiert l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur le dossier. Le CDM fidèle à son engagement de défendre les militaires souligne condamner ainsi, sans nul doute, « la mascarade politique en cours » et appelle le peuple malien à ne pas céder « à la diversion des ennemis de la Nation », lit-on dans le communiqué. Mettant l’occasion à profit, le mouvement de veille citoyenne dit lancer un vibrant appel aux Forces vives de la Nation de rester mobilisées et engagées en soutien aux autorités de la transition. Cela, pour le respect de la souveraineté retrouvée, la reconquête de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale partout dans le pays.