En plus de la Chine, les autres principaux créanciers bilatéraux du Nigéria sont la France, le Japon, l’Inde et l’Allemagne
Les emprunts contractés par le Nigéria auprès de plusieurs banques publiques chinoises ont plus que triplé entre juin 2015 et décembre 2021, faisant passer la part de Pékin dans la dette bilatérale du pays à 84,7%, c’est ce qui ressort des données de l’Office nigérian de gestion de la dette, (DMO) consultées par Anadolu.
Les dettes d’Abuja auprès de Pékin est passé de 1,39 milliard de dollars au 30 juin 2015 à 4,29 milliards de dollars au 31 décembre 2022, selon la source précitée. L’ensemble des emprunts contractés auprès de la Chine sont des prêts concessionnels avec des taux d’intérêt de 2,50 % par an, une durée de remboursement de 20 ans et une période de grâce de 7 ans.
Le DMO a expliqué que ces prêts sont liés à des projets, comprenant notamment le projet de modernisation du chemin de fer nigérian (tronçon Idu-Kaduna), le projet de train léger sur rail d’Abuja, le projet d’expansion des quatre terminaux de l’aéroport nigérian (Abuja, Kano, Lagos et Port Harcourt ), le projet de modernisation des chemins de fer nigérians (tronçon Lagos-Ibadan) et le projet de réhabilitation et de modernisation de la route Abuja – Keffi-Makurdi.
La même source a assuré que l’impact de ces projets était palpable pour la population, signalant notamment que la ligne ferroviaire Idu – Kaduna est devenue une source majeure de transport entre Abuja et Kaduna. En outre, le nouvel aéroport international d’Abuja a amélioré le transport aérien pour la population, tandis que la ligne ferroviaire Lagos – Ibadan, une fois achevée, facilitera le trafic sur l’autoroute très fréquentée Lagos – Ibadan.
Les projets présentent également, selon le DMO, les avantages supplémentaires de la création d’emplois.
Il est à noter qu’en plus de la Chine, les autres principaux créanciers bilatéraux du Nigéria sont la France, le Japon, l’Inde et l’Allemagne.
