Le litige foncier au Mali est un problème complexe qui peut avoir des racines historiques, politiques, économiques et culturelles. Il est difficile de désigner une seule partie responsable de tous les litiges fonciers dans le pays. Cependant, certains facteurs ont contribué à l’augmentation des conflits fonciers au Mali.
D’une part, la croissance démographique rapide et l’expansion des zones urbaines ont entraîné une pression accrue sur les terres et les ressources naturelles. En conséquence, les populations autochtones et les communautés rurales ont souvent été expulsées de leurs terres ancestrales pour faire place à des projets de développement, tels que des plantations agro-industrielles ou des barrages hydroélectriques.
D’autre part, le manque de transparence dans le processus de concession des terres et l’absence d’une réglementation foncière claire ont créé un climat d’incertitude et de confusion pour les communautés locales. Les propriétaires fonciers ont souvent été confrontés à des revendications concurrentes de la part d’autres parties, y compris des investisseurs étrangers, des sociétés minières ou des spéculateurs fonciers.
De plus, la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques ont aggravé la situation. Les autorités locales et nationales ont souvent ignoré les droits fonciers des communautés locales au profit d’intérêts personnels ou économiques.
Dans l’ensemble, le litige foncier au Mali est le résultat d’un ensemble complexe de facteurs qui nécessitent une réponse multifacette pour être résolus. Il est donc difficile de désigner une seule partie comme responsable de tous les litiges fonciers dans le pays. Il est nécessaire d’impliquer les parties prenantes, y compris les communautés locales, les autorités publiques, les investisseurs étrangers et les organisations de la société civile, dans un dialogue constructif pour trouver des solutions durables aux conflits fonciers.