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LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTERUS ET DE SEIN : LE REMAPSEN-MALI S’ENGAGE

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Le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement-Mali (Remapsen-Mali), en collaboration avec les professionnels de la Santé, s’engage à lutter contre le cancer du col de l’utérus et de sein.

Les acteurs de santé étaient face aux hommes de médias en marge de la célébration de la journée mondiale du cancer commémorée le 4 février de chaque année. C’était ce jeudi 9 février 2023 dans la salle de réunion de la radio Klédu, à la faveur d’une conférence de presse.

Le cancer du col de l’utérus et de sein est une maladie dangereuse et contagieuse. C’est dans le but d’apporter sa touche à la lutte contre ce mal que le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement-Mali (Remapsen-Mali), en collaboration avec des professionnels de la santé, a organisé cette conférence de presse. L’objectif est d’informer et de sensibiliser la population sur la prise en charge des victimes de cette maladie.

Dans son intervention, Ibrahima Tékété, le conférencier du jour a non seulement étalé les causes, signes et conséquences de cette maladie, mais aussi, les moyens de prévention. A ses dires, les femmes sont les plus affectées de ce virus. C’est pourquoi il a indiqué que le cancer n’est pas une maladie à négliger, car selon lui, la probabilité pour qu’une femme contracte cette maladie au cours de sa vie est de 80%.

Poursuivant, il a ajouté que malgré les efforts déployés pour le combattre, le cancer demeure un cauchemar pour nos populations et, selon lui, les femmes sont les plus touchées. C’est surtout le cancer de sein et celui du col de l’utérus qui occupent les premiers rangs du classement. Par conséquent, il a évoqué les risques pouvant provoquer la contraction de la maladie du cancer. A l’entendre, il s’agit entre autres de la fumée de tabac, la non vaccination contre le virus etc.

Cependant, pour lutter contre ce fléau, monsieur Tékété conseille la prévention, le traitement curatif, les soins de supports et palliatifs et la rééducation. Selon lui, il faut se faire vacciner contre ce mal et effectuer le dépistage chaque 2 ans. Une autre précaution est d’éviter la fumée de tabac.

« La cible concernée de ce vaccin est les filles de 9 à 25 ans dont 2 doses pour la tranche d’âge de 9 à 14 ans et 1 dose pour celles de 14 à 25 ans », a expliqué le conférencier. Il a précisé que le dépistage se fait dans toutes les structures sanitaires (Cscom, Csréf et hôpitaux).

Pour terminer, le conférencier a souligné qu’avec le soutien du gouvernement et ses partenaires, les résultats satisfaisants ont été obtenus en dépistage. « Le gouvernement a émis des idées et des politiques. Aujourd’hui, on a eu le soutien des partenaires en l’occurrence l’Amicale des Femmes d’Orange-Mali soutenue par Orange et la Fondation. Avec le programme week-end 70, nous avons pu faire améliorer significativement la couverture en dépistage dans le district de Bamako. Car, en 5 ans, plus de 540.000 femmes ont été dépistées », s’est-il réjoui. De son côté, Dr Diakaridia Koné, médecin chef du district sanitaire de la commune IV, a invité à la prise de conscience du danger de ce tueur silencieux. « Il suffit que nous prenions conscience du danger afin de nous organiser en conséquence pour y faire face. Le gouvernement fait déjà ce qu’il peut, il revient à la communauté, à chaque citoyen et organisation de jouer sa partition pour circonscrire et même éradiquer le mal », a déclaré le conférencier.

Kadiatou KONE

MALI TRIBUNE

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