Initialement prévue le lundi 24 avril à la Maison du Hadj, la conférence de presse du collectif des agences pour le respect du cahier de charge a été empêchée par les forces de l’ordre suivant des consignes de la Maison du Hadj. La conférence a été délocalisée et ramenée à un point de presse par les organisateurs à Hamdallaye ACI-2000.
Pendant le point de presse, sans rentrer dans les détails, le coordinateur du collectif pour le respect du cahier de charge, Adama Sogodogo, a qualifié de discriminatoire et partis pris, la répartition du quota du pèlerinage de cette année. Il a appelé la Maison du Hadj à revenir à de bons sentiments afin qu’il puisse avoir une issue heureuse à ce dilemme.
Aux dires du coordinateur Sogodogo, la répartition n’a pas respecté le cahier de charge. D’aucuns auraient obtenu plus qu’ils devraient et bon nombres d’agences n’ont pas bénéficié de cette répartition. « Nous ne rentrerons pas dans les détails pour ce point de presse », pour annoncer un point de presse qui sera fixée dans les jours et heures à suivre pour apporter plus de lumière sur l’affaire.
Ils sont plus de 70 agences de voyages et d’organisation de pèlerinage à la Mecque. A en croire le coordinateur, le directeur de la Maison du Hadj et une grande partie de la commission de réparation sont à la Mecque pour la Omra. « Nous n’avons pas d’interlocuteurs », regrette-t-il avant d’interpeller les autorités politiques à s’impliquer pour une résolution à l’amiable.
Après la conférence de presse dont la date et le lieu seront communiqués ultérieurement, le collectif compte saisir la justice malienne pour résoudre définitivement le problème. En attendant, les agences regroupées selon le coordinateur en un collectif espèrent sur une résolution à l’amiable pour le confort du Hadj 2023.