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Politique : IBK, l’homme solitaire

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Malian new President Ibrahim Boubacar Keita takes the oath of office on Septenber 4, 2013 in Bamako during his inauguration ceremony. Boubacar Keita pledged to unite Mali as he was sworn in to lead the deeply-divided west African nation's emergence from months of political crisis and conflict. Keita, a former prime minister, began his five-year term in the presence of outgoing transitional leader Dioncounda Troare. AFP PHOTO HABIBOU KOUYATE


Depuis le samedi 29 février 2020 au palais de la culture, IBK a eu un avertissement très sérieux d’un autre homme religion-politique. Du coup, le chrono est mis en marche contre lui jusqu’au vendredi 6 mars.
Mahamoud Dicko veut -il remettre la légitimité du président de la république en cause ? Sans mettre du couteau dans la plaie ou tenter de créer de suspicion sur le poids du président de la république, la situation est très tendue et les problèmes ont atteint un degré très élevé à tel enseigne que la solution ne vient plus d’en haut mais c’est plutôt le peuple qui veut lui-même rechercher des solutions en sa manière. Sans rappelle de l’histoire, tous les maliens sont unanimes sur le fait que les mois de mars depuis 1991 sont des mois de tous les dangers.
Dans cette démarche contestatrice contre le président IBK, l’homme semble être le seul à bord de son bateau. Son PM, qui certain temps, ne fait qu’attiser le feu est de son côté dépasser par les évènements du centre et la grogne des enseignants. Une solitude dont les observateurs ont largement remarqué. Par exemple, un confrère très respecté dans la presse nationale avait écrit sur sa page Facebook que « IBK doit se sentir seul depuis le samedi 29. C’est de la solitude dans la foule. Mahmoud Dicko qui a lancé le défi devant la foule du Palais de la culture… Dicko a sorti ses partisans et montré ses muscles. Quant à IBK, aucun signe de soutien. Son monde fait comme s’ils n’était au courant de rien. Ils font le sournois… »
En leader contesté non pas par le peuple mais par le cours de l’histoire, IBK sait qu’il a besoin de faire soit des promesses habituelles, soit prendre une décision ferme qui fera baisser d’un coup toutes tensions sociales et syndicales. Ce même confrère fait remarquer qu’au « Mali, quand tu as l’argent ou le pouvoir, beaucoup viennent. Mais quand tu n’as plus rien, beaucoup s’en vont. IBK est Président aujourd’hui ; jusqu’au jeudi à coup sûr. Mais à partir de là ? On lui a lancé un ultimatum et on lui a donné jusqu’au vendredi ».p
Quant à l’opposition et les partis politique de la majorité, ils sont très occupés par les élections législatives. De ce fait, IBK semble être le seul à être concentré sur cette affaire.

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