Alors qu’il était parti pour acheter sa dose, le client présumé agent de la Garde nationale a fini par utiliser son pistolet mitrailleur, avant d’être maitrisé par un policier se trouvant au commissariat de Quinzambougou. La triste réalité est survenue courant dimanche 2 avril dernier vers 00H dans un espace reversé, semble-t-il, à la vente en catimini de drogue à Bagadadji, dans le district de Bamako.
Insolite mais vrai. Le client qui a toujours préféré le lieu pour son ravitaillement personnel n’a pas pu éviter le drame. L’homme a ouvert le feu en tirant des rafales à Bagadadji. Un quartier où le trafic de drogue est devenu récurrent. Suivant les indiscrétions, le fait dommageable fait suite à une transaction entre un consommateur et un dealer. Connu en tant que client, le présumé agent de la Garde nationale avait l’habitude de venir à moto pour se ravitailler sur le lieu de vente de la drogue. Il achetait, une fois sur le lieu, sa consommation personnelle avant de retourner tranquillement chez lui. Ainsi, indique-t-on, tout se passait très bien jusqu’à ce dimanche 2 avril 2023 aux environs de 00H.A la différence des autres soirs, l’homme arrive un peu en retard et très en colère en plus.
Pire, apprend-on, le client consommateur avéré se rendra compte que le dealer avait fini de vendre toutes les meilleures qualités du jour. Chose qui agacera davantage l’intéressé. C’est ainsi qu’il demandera des explications à son fournisseur. D’où la naissance du désaccord au sein du milieu. Par conséquent, le présumé porteur d’uniforme se serait vu violemment pousser jusqu’à la sortie de l’endroit sans état d’âme. Pour ceux qui connaissent très bien le milieu, savent que des dissensions de ce genre sont parfois inéluctables. L’homme ayant du mal à digérer le coup a fait alors sortir son pistolet mitrailleur (PM), dissimulé dans son boubou blanc. Puis d’ouvrir, avec l’intention de laver son affront, immédiatement le feu à travers des rafales. Un geste qui va inciter les uns et les autres à prendre la poudre d’escampette. Heureusement, il n’y a eu aucune perte en vie humaine en ce mois béni du Ramadan. Les nombreux tirs ont permis d’alerter un élément du commissariat de police de Quinzambougou. Le limier dont nous tairons le nom était muni de son pistolet automatique (PA). Il s’est dirigé vers les lieux. Sachant bien qu’il pouvait maitriser la situation, le policier a tiré dans les pieds du présumé agent de la Garde nationale. Le drogué a perdu l’équilibre et tombe sur le champ. Le blessé a été transporté dans l’urgence à l’hôpital Gabriel Touré afin de recevoir des soins. Au moment où nous mettons cet article sous presse, on nous rassurait que l’incriminé continue de recevoir les soins. D’une source sûre, il ressort que l’incriminé est un agent de la Garde nationale.