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Burkina Faso : les correspondantes du Monde et de Libération ont été expulsées

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Ayant reproché à plusieurs reprises aux médias français leur traitement des informations sur le Burkina Faso, les autorités du pays sont devenues beaucoup plus susceptibles envers les médias français. Après avoir suspendu RFI et France 24, le Burkina Faso a expulsé les correspondants de Libération et du Monde Afrique.

L’information a été rendue publique par les médias respectifs des deux journalistes : « Sophie Douce, la correspondante du Monde Afrique, a été expulsée du Burkina Faso samedi 1er avril, en même temps qu’Agnès Faivre, la correspondante de Libération », révèle Le Monde Afrique.

« Notre correspondante à Ouagadougou, Agnès Faivre, a été expulsée dans la soirée du samedi 1er avril en même temps que Sophie Douce, correspondante du quotidien le Monde. Toutes deux sont arrivées ce dimanche matin à Paris », déclare Libération.

Selon Le Monde, l’expulsion a été effectuée sans aucun document officiel. « Aucun document officiel signifiant cette expulsion n’a été remis à Sophie Douce ou à la direction du Monde, aucun motif n’a été signifié par les autorités burkinabés. […] La veille au soir, la correspondante de Libération avait reçu la même visite et le même ordre », assure le média français.

Le motif de cette expulsion semble être une enquête publiée par Libération le 14 février qui accuse un soldat de l’armée burkinabé d’avoir participé à l’assassinat d’enfants et d’adolescents. Selon le média français, la « vidéo de l’exécution » a été « tournée dans un camp militaire ». Les deux journalistes françaises ont été convoquées séparément le 31 mars à la direction de la sûreté de l’Etat, les services de renseignements burkinabés, où elles ont été interrogées sur cet article et leur travail dans le pays.

« Sur la base d’interprétations orientées, de raisonnements approximatifs et de simulations douteuses, des journalistes de ce média accusent des militaires burkinabè de s’en être pris à des enfants dans une caserne militaire. […] Le minimum de prudence aurait recommandé de nuancer ces affirmations dans la mesure où certains groupes terroristes, dans un esprit de perfidie, utilisent l’uniforme des Forces armées nationales pour attaquer les populations civiles », avait répondu un communiqué des autorités burkinabés publié le 27 mars. Pour le moment, aucune information claire n’est disponible sur ce qui est reproché à la journaliste du Monde.

Le motif de cette expulsion semble être une enquête publiée par Libération le 14 février qui accuse un soldat de l’armée burkinabé d’avoir participé à l’assassinat d’enfants et d’adolescents. Selon le média français, la « vidéo de l’exécution » a été « tournée dans un camp militaire ». Les deux journalistes françaises ont été convoquées séparément le 31 mars à la direction de la sûreté de l’Etat, les services de renseignements burkinabés, où elles ont été interrogées sur cet article et leur travail dans le pays.

« Sur la base d’interprétations orientées, de raisonnements approximatifs et de simulations douteuses, des journalistes de ce média accusent des militaires burkinabè de s’en être pris à des enfants dans une caserne militaire. […] Le minimum de prudence aurait recommandé de nuancer ces affirmations dans la mesure où certains groupes terroristes, dans un esprit de perfidie, utilisent l’uniforme des Forces armées nationales pour attaquer les populations civiles », avait répondu un communiqué des autorités burkinabés publié le 27 mars. Pour le moment, aucune information claire n’est disponible sur ce qui est reproché à la journaliste du Monde.

Agence ecofin

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