Cette maladie parasitaire a tué 627 000 personnes – principalement des enfants africains – au cours de la seule année 2020.
Le Ghana a donné son feu vert ce jeudi 13 avril pour l’utilisation d’un nouveau vaccin contre le paludisme développé par l’université d’Oxford, devenant ainsi le premier pays à approuver ce nouveau vaccin qui a été décrit comme « révolutionnaire » par les scientifiques qui l’ont développé.
Le vaccin R21/Matrix-M, développé par des scientifiques de l’université d’Oxford et fabriqué par le Serum Institute of India, « a été approuvé pour les enfants âgés de 5 à 36 mois, la tranche d’âge la plus exposée au risque de décès dû au paludisme. On espère que cette première étape cruciale permettra au vaccin d’aider les enfants ghanéens et africains à lutter efficacement contre le paludisme », indique le communiqué de l’université.
Le vaccin R21/Matrix-M d’Oxford s’est avéré efficace à 77 % pour prévenir le paludisme. Il s’agit du premier vaccin qui dépasse l’objectif d’efficacité fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à 75 %.
Le paludisme est une maladie humaine potentiellement mortelle causée par des parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Il s’agit d’une maladie évitable et dont on peut guérir.
Selon l’OMS, on estimait à 247 millions le nombre de cas de paludisme dans le monde en 2021. Cette maladie parasitaire a tué 627 000 personnes – principalement des enfants africains – au cours de la seule année 2020.
Toujours d’après la même source, 95 % des cas de paludisme et 96 % des décès dus à la maladie ont été enregistrés en Afrique en 2021. Les enfants de moins de 5 ans représentaient 80 % de l’ensemble des décès dus au paludisme dans la région.