Afin de changer le visage des représentations diplomatiques de notre pays, Magma Gabriel Konaté du CNT souhaiterait que les conseillers culturels dans les Ambassades maliennes soit des personnes où le dynamisme et l’esprit sauront faire rayonner notre culture.
En transport à Ségou pour la première session de la Rentrée diplomatique sous le thème : « Comment faire de la Culture un outil d’influence au service de l’action extérieure du Mali », le Président de la Commission Education, de la Culture, des Technologies de l’information et de la Communication, de l’Artisanat et du Tourisme, Gabriel Magma Konaté, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour titiller le ministère des Affaires Etrangères et de la coopération internationale dans son choix des conseillers culturels dans nos Ambassades.
Selon lui, ce pays dispose d’énormes potentialités en matière culturelle, dans le domaine des Arts plastiques et scéniques, de la musique et dans bien d’autres secteurs méconnus ou non encore exploités. A ses dires, il nous incombe de comprendre alors, que la gestion d’une représentation diplomatique ne va se limiter aux rapports entre Etats ; mais il s’agira de mener une diplomatie allant dans la Promotion de la culture nationale. « Nous devons mettre en exergue, le rôle que pourrait jouer un conseiller culturel dans une mission diplomatique ; car il lui appartient de faire de son Ambassade une vitrine de prospection, de dynamisation, de promotion et de vente de son pays à l’extérieur ». Et de poursuivre « Il fera à cet égard, de la mission diplomatique un instrument privilégié de mise en œuvre de la coopération au profit du développement.
Pour M. Konaté, « le rayonnement de la culture doit commencer depuis l’entrée de l’Ambassade dans le pays d’accueil. Dans une représentation diplomatique tout doit refléter l’image du pays d’origine, du plancher au plafond ».
Un mauvais choix
Et de déplorer que « depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, les conseillers culturels dans les représentations diplomatiques sont des fonctionnaires du ministère de l’Education, du ministère du développement rural et du ministère de la Santé en position de détachement auprès du ministère des Affaires Etrangères sans avis du ministère en charge de l’Action culturelle du gouvernement ». Le président de la Commission Culture du CNT martèle « Voilà donc des postes de récompense et non de compétence ».
Par la suite, il dit qu’ « une clarification de la mission du conseiller culturel s’impose ».
S’il s’occupe des bourses et des étudiants de sa juridiction, il devient chargé de protocole ou l’homme à tout faire de son ambassadeur lorsqu’il n’y a pas d’étudiants, alors que ses objectifs et attributions sont clairs et précis.
L’homme qu’il faut à la place qu’il faut
Les représentations diplomatiques ajoute Magma, doit dorénavant promouvoir les échanges par la diffusion et la publication des œuvres d’esprit et d’art : littérature, technologies, politique sociale, romanciers, écrivains, poètes, conteurs, griots…
« Il doit également connaitre les sites culturels du territoire ; organiser des activités culturelles dans le pays d’accréditation : Semaines : cinématographiques, théâtrales, musicales, d’art culinaire, vestimentaire, artisanale, plastique, touristique, galeries ; répertorier les différents accords de coopération culturelle ; connaitre les différentes ethnies du pays et les spécificités (langue, couture, conte, légende). Nous osons croire que ce conseiller culturel par son dynamisme et son esprit saura faire rayonner notre culture » dans le pays d’accueil.
Enfin, il s’est félicité de l’initiative des autorités de la transition, à jeter les fondements du Mali kura à partir des valeurs sociétales de notre pays, car conclu t-il, la place du Mali au rendez-vous du donner et du recevoir à l’heure de la mondialisation où la culture est devenue un véritable enjeu.
Amadou Sidibé
Afin de changer le visage des représentations diplomatiques de notre pays, Magma Gabriel Konaté du CNT souhaiterait que les conseillers culturels dans les Ambassades maliennes soit des personnes où le dynamisme et l’esprit sauront faire rayonner notre culture.
En transport à Ségou pour la première session de la Rentrée diplomatique sous le thème : « Comment faire de la Culture un outil d’influence au service de l’action extérieure du Mali », le Président de la Commission Education, de la Culture, des Technologies de l’information et de la Communication, de l’Artisanat et du Tourisme, Gabriel Magma Konaté, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour titiller le ministère des Affaires Etrangères et de la coopération internationale dans son choix des conseillers culturels dans nos Ambassades.
Selon lui, ce pays dispose d’énormes potentialités en matière culturelle, dans le domaine des Arts plastiques et scéniques, de la musique et dans bien d’autres secteurs méconnus ou non encore exploités. A ses dires, il nous incombe de comprendre alors, que la gestion d’une représentation diplomatique ne va se limiter aux rapports entre Etats ; mais il s’agira de mener une diplomatie allant dans la Promotion de la culture nationale. « Nous devons mettre en exergue, le rôle que pourrait jouer un conseiller culturel dans une mission diplomatique ; car il lui appartient de faire de son Ambassade une vitrine de prospection, de dynamisation, de promotion et de vente de son pays à l’extérieur ». Et de poursuivre « Il fera à cet égard, de la mission diplomatique un instrument privilégié de mise en œuvre de la coopération au profit du développement.
Pour M. Konaté, « le rayonnement de la culture doit commencer depuis l’entrée de l’Ambassade dans le pays d’accueil. Dans une représentation diplomatique tout doit refléter l’image du pays d’origine, du plancher au plafond ».
Un mauvais choix
Et de déplorer que « depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, les conseillers culturels dans les représentations diplomatiques sont des fonctionnaires du ministère de l’Education, du ministère du développement rural et du ministère de la Santé en position de détachement auprès du ministère des Affaires Etrangères sans avis du ministère en charge de l’Action culturelle du gouvernement ». Le président de la Commission Culture du CNT martèle « Voilà donc des postes de récompense et non de compétence ».
Par la suite, il dit qu’ « une clarification de la mission du conseiller culturel s’impose ».
S’il s’occupe des bourses et des étudiants de sa juridiction, il devient chargé de protocole ou l’homme à tout faire de son ambassadeur lorsqu’il n’y a pas d’étudiants, alors que ses objectifs et attributions sont clairs et précis.
L’homme qu’il faut à la place qu’il faut
Les représentations diplomatiques ajoute Magma, doit dorénavant promouvoir les échanges par la diffusion et la publication des œuvres d’esprit et d’art : littérature, technologies, politique sociale, romanciers, écrivains, poètes, conteurs, griots…
« Il doit également connaitre les sites culturels du territoire ; organiser des activités culturelles dans le pays d’accréditation : Semaines : cinématographiques, théâtrales, musicales, d’art culinaire, vestimentaire, artisanale, plastique, touristique, galeries ; répertorier les différents accords de coopération culturelle ; connaitre les différentes ethnies du pays et les spécificités (langue, couture, conte, légende). Nous osons croire que ce conseiller culturel par son dynamisme et son esprit saura faire rayonner notre culture » dans le pays d’accueil.
Enfin, il s’est félicité de l’initiative des autorités de la transition, à jeter les fondements du Mali kura à partir des valeurs sociétales de notre pays, car conclu t-il, la place du Mali au rendez-vous du donner et du recevoir à l’heure de la mondialisation où la culture est devenue un véritable enjeu.
Amadou Sidibé
Source: Mali tribune