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Santé et justice : les arrêts de travail différemment ressentis par les usagers

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La grève illimitée des hôpitaux de Bamako et celle de 120 heures de la section syndicale du ministère de la Justice ont commencé lundi 27 février 2023. Selon les responsables syndicaux, les revendications sont liées à des indemnités et des meilleures conditions de travail.

La grève de l’Hôpital Gabriel Touré se poursuit depuis plusieurs jours. Bien que certains patients affirment bénéficier du service minimum, d’autres se disent « agacés» par la situation. « Malgré la grève on a été prise en charge » dit un homme qui accompagne son malade. « J’ai remarqué que les patients sont mis dans leurs droits » poursuit un autre. Son de cloche différent pour cet autre usager « nous on est là depuis trois semaines, on attend que la grève finisse pour avoir le traitement. Ça nous pénalise même si le service minimum est assuré ».

La justice n’est pas épargnée!

Le personnel de support du ministère de la justice observe aussi depuis ce lundi une grève de cinq jours. Mais, en communes IV et VI de Bamako, nombreux sont les usagers qui disent ne pas se rendre compte du mouvement en cours. « Je viens de faire mon certificat de nationalité je n’ai eu aucune difficulté » dit une jeune fille. « Je ne suis pas au courant je viens de l’apprendre » soutient un autre. « Je suis venu déposer un courrier au secrétariat du président de tribunal. Effectivement les travaux sont un peu au ralenti, il y a beaucoup de gens qui attendent », fait tout de même remarquer cet autre usager.

Rappelons qu’à Menaka les transporteurs ont entamé la semaine dernière plusieurs semaines de grève pour dénoncer des attaques qu’ils subissent sur certains tronçons. Et la situation n’est toujours pas décantée.

Studio Tamani

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