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Mali : Le M5-RFP réclame la présidence et le quart des membres du Conseil national de Transition

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Le Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a tenu, le samedi 24 octobre 2020, une assemblée générale au siège de la Coordination syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) à Bamako pour exprimer sa détermination à obtenir le changement pour la Refondation du Mali. « En toute légitimité le M5-RFP réclame, comme un dû, la présidence et le quart des membres du Conseil national de Transition pour encore une fois se donner les moyens politiques et institutionnels du changement et de la refondation », révèle la déclaration liminaire lue au cours de cette assemblée générale.


Outre les militants et sympathisants du M5-RFP, plusieurs autres responsables du mouvement ont pris part à cette première assemblée générale après la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août 2020. Parmi ces responsables, on peut citer entre autres : l’ancien premier ministre, Modibo Sidibé ; les anciens ministres, Choguel Kokalla Maïga, Mountaga Tall, l’imam Oumarou Diarra ; l’ancien président directeur général de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), Modibo Koné ; le secrétaire général de la CSTM et bien d’autres.

Dans sa déclaration liminaire, le M5-RFP pense que la condition sine qua non de la réussite de la Transition est une saine et loyale collaboration entre le CNSP (Conseil national pour le salut du peuple) et lui. « Et croyez-nous chers militantes et militants, nous n’avons été dupes de rien et rien ne nous a surpris. En effet,  en quoi peuvent surprendre des gens qui ne prononcent le mot M5-RFP que lorsqu’ils sont contraints et forcés ? En quoi peuvent surprendre des gens qui, dès le lendemain du 18 août, ont renoué avec les pratiques que nous combattions la veille seulement ? En quoi peuvent surprendre des gens qui ont très vite fait la preuve que le Mali n’était pas leur souci et qu’ils sont plutôt en quête de privilèges. Mais il nous fallait laisser les Maliens voir, entendre, constater et comprendre par eux-mêmes ce qui se tramait contre eux. Ainsi, dans le seul but de marginaliser le M5-RFP et d’accaparer tout le pouvoir pour ne pas avoir en face une véritable légitimité qui ne serait ni otage ni impuissant, tous les engagements pris, même sous serment d’officier, ont été violés ; les conclusions des concertations sur la Transition ont été falsifiées ;  le Président et le Premier de Transition ont été choisis par malice et fraude ; les textes régissant la Transition n’ont respecté aucune règle. Ce qui ne pouvait manquer d’arriver arriva et se constatera tous les jours un peu plus : en quelques semaines, l’espoir s’est transformé en défiance, la confiance en déception et la Transition s’achemine vers une inéluctable impasse », indique la déclaration liminaire du M5-RFP, sous la plume de Dr. Choguel Kokalla Maïga. Le M5-RFP précise qu’il ne laissera personne empêcher l’émergence d’un Mali nouveau.

Par ailleurs, le M5-RFP dit avoir pris acte de l’annonce de l’Imam Mahmoud Dicko de se consacrer désormais à sa mission de guide religieux. «Comme hier, nous sommes déterminés à obtenir le changement pour la Refondation du Mali. Et comme hier, nous y arriverons en imposant une Transition de rupture. Nous poserons les bases solides d’une refondation du Mali basée sur des objectifs clairs dont  l’ancrage durable du Mali dans la paix, la sécurité, l’unité nationale, le recouvrement de l’intégrité du territoire national et de la souveraineté du Mali ; Gouvernance vertueuse fondée sur une lutte implacable contre la corruption, le traitement diligent des rapports de vérification (ceux disponibles et ceux élaborés pendant la transition) ; l’audit des finances publiques (dont celui de la dette) ,des institutions de la république , des ministères et grandes structures publiques et de l’aliénation du patrimoine de l’Etat ; consolidation de notre système démocratique : réformes politiques et institutionnelles ; organisations d’élections crédibles ; consolidation de l’Etat de droit : procès crime de sang ; reforme et renforcement des capacités de la justice ; accès à et bonne distribution de la justice ; amélioration des conditions de vie des populations par, entre autres mesures, le retour de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, la relance de l’économie et le soutien aux secteurs sinistrés par la Covid-19 », indique la déclaration liminaire du M5-RFP.

Dans cette optique, le M5-RFP dit qu’il pèsera de toutes ses forces sur le processus de gouvernance par des actions ciblées : soutien aux mesures des autorités de transition favorables à la refondation du Mali ; contestation vigoureuse des mesures de maintien ou de renforcement des mauvaises pratiques de gouvernance non favorables à la refondation ; exercice de pressions pour la prise de mesures porteuses de refondation. « L’idéal aurait été que les acteurs du changement, dans le cadre des organes de la Transition, mettent en œuvre le changement. Oui, nous avons voulu être les principaux responsables de la transition pour imprimer notre vision à la marche des affaires sans complexe et en toute légitimité. Dans cette optique et toujours en toute légitimité, le M5-RFP réclame, comme un dû, la présidence et le quart des membres du Conseil national de Transition pour, encore une fois, se donner les moyens politiques et institutionnels du changement et de la refondation. En toute hypothèse, militantes et militants du M5-RFP, le Comité stratégique, au nom de l’ensemble des composantes du Mouvement, invite les Maliennes et Maliens à rester mobilisés et déterminés pour une rupture véritable avec l’ancien système qui perdure et pour un changement réel par la Refondation du Mali », évoque la déclaration liminaire sous la plume de Choguel K Maïga.

Aguibou


Outre les militants et sympathisants du M5-RFP, plusieurs autres responsables du mouvement ont pris part à cette première assemblée générale après la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août 2020. Parmi ces responsables, on peut citer entre autres : l’ancien premier ministre, Modibo Sidibé ; les anciens ministres, Choguel Kokalla Maïga, Mountaga Tall, l’imam Oumarou Diarra ; l’ancien président directeur général de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), Modibo Koné ; le secrétaire général de la CSTM et bien d’autres.

Dans sa déclaration liminaire, le M5-RFP pense que la condition sine qua non de la réussite de la Transition est une saine et loyale collaboration entre le CNSP (Conseil national pour le salut du peuple) et lui. « Et croyez-nous chers militantes et militants, nous n’avons été dupes de rien et rien ne nous a surpris. En effet,  en quoi peuvent surprendre des gens qui ne prononcent le mot M5-RFP que lorsqu’ils sont contraints et forcés ? En quoi peuvent surprendre des gens qui, dès le lendemain du 18 août, ont renoué avec les pratiques que nous combattions la veille seulement ? En quoi peuvent surprendre des gens qui ont très vite fait la preuve que le Mali n’était pas leur souci et qu’ils sont plutôt en quête de privilèges. Mais il nous fallait laisser les Maliens voir, entendre, constater et comprendre par eux-mêmes ce qui se tramait contre eux. Ainsi, dans le seul but de marginaliser le M5-RFP et d’accaparer tout le pouvoir pour ne pas avoir en face une véritable légitimité qui ne serait ni otage ni impuissant, tous les engagements pris, même sous serment d’officier, ont été violés ; les conclusions des concertations sur la Transition ont été falsifiées ;  le Président et le Premier de Transition ont été choisis par malice et fraude ; les textes régissant la Transition n’ont respecté aucune règle. Ce qui ne pouvait manquer d’arriver arriva et se constatera tous les jours un peu plus : en quelques semaines, l’espoir s’est transformé en défiance, la confiance en déception et la Transition s’achemine vers une inéluctable impasse », indique la déclaration liminaire du M5-RFP, sous la plume de Dr. Choguel Kokalla Maïga. Le M5-RFP précise qu’il ne laissera personne empêcher l’émergence d’un Mali nouveau.

Par ailleurs, le M5-RFP dit avoir pris acte de l’annonce de l’Imam Mahmoud Dicko de se consacrer désormais à sa mission de guide religieux. «Comme hier, nous sommes déterminés à obtenir le changement pour la Refondation du Mali. Et comme hier, nous y arriverons en imposant une Transition de rupture. Nous poserons les bases solides d’une refondation du Mali basée sur des objectifs clairs dont  l’ancrage durable du Mali dans la paix, la sécurité, l’unité nationale, le recouvrement de l’intégrité du territoire national et de la souveraineté du Mali ; Gouvernance vertueuse fondée sur une lutte implacable contre la corruption, le traitement diligent des rapports de vérification (ceux disponibles et ceux élaborés pendant la transition) ; l’audit des finances publiques (dont celui de la dette) ,des institutions de la république , des ministères et grandes structures publiques et de l’aliénation du patrimoine de l’Etat ; consolidation de notre système démocratique : réformes politiques et institutionnelles ; organisations d’élections crédibles ; consolidation de l’Etat de droit : procès crime de sang ; reforme et renforcement des capacités de la justice ; accès à et bonne distribution de la justice ; amélioration des conditions de vie des populations par, entre autres mesures, le retour de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, la relance de l’économie et le soutien aux secteurs sinistrés par la Covid-19 », indique la déclaration liminaire du M5-RFP.

Dans cette optique, le M5-RFP dit qu’il pèsera de toutes ses forces sur le processus de gouvernance par des actions ciblées : soutien aux mesures des autorités de transition favorables à la refondation du Mali ; contestation vigoureuse des mesures de maintien ou de renforcement des mauvaises pratiques de gouvernance non favorables à la refondation ; exercice de pressions pour la prise de mesures porteuses de refondation. « L’idéal aurait été que les acteurs du changement, dans le cadre des organes de la Transition, mettent en œuvre le changement. Oui, nous avons voulu être les principaux responsables de la transition pour imprimer notre vision à la marche des affaires sans complexe et en toute légitimité. Dans cette optique et toujours en toute légitimité, le M5-RFP réclame, comme un dû, la présidence et le quart des membres du Conseil national de Transition pour, encore une fois, se donner les moyens politiques et institutionnels du changement et de la refondation. En toute hypothèse, militantes et militants du M5-RFP, le Comité stratégique, au nom de l’ensemble des composantes du Mouvement, invite les Maliennes et Maliens à rester mobilisés et déterminés pour une rupture véritable avec l’ancien système qui perdure et pour un changement réel par la Refondation du Mali », évoque la déclaration liminaire sous la plume de Choguel K Maïga.

Aguibou Sogodogo



Outre les militants et sympathisants du M5-RFP, plusieurs autres responsables du mouvement ont pris part à cette première assemblée générale après la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 18 août 2020. Parmi ces responsables, on peut citer entre autres : l’ancien premier ministre, Modibo Sidibé ; les anciens ministres, Choguel Kokalla Maïga, Mountaga Tall, l’imam Oumarou Diarra ; l’ancien président directeur général de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), Modibo Koné ; le secrétaire général de la CSTM et bien d’autres.

Dans sa déclaration liminaire, le M5-RFP pense que la condition sine qua non de la réussite de la Transition est une saine et loyale collaboration entre le CNSP (Conseil national pour le salut du peuple) et lui. « Et croyez-nous chers militantes et militants, nous n’avons été dupes de rien et rien ne nous a surpris. En effet,  en quoi peuvent surprendre des gens qui ne prononcent le mot M5-RFP que lorsqu’ils sont contraints et forcés ? En quoi peuvent surprendre des gens qui, dès le lendemain du 18 août, ont renoué avec les pratiques que nous combattions la veille seulement ? En quoi peuvent surprendre des gens qui ont très vite fait la preuve que le Mali n’était pas leur souci et qu’ils sont plutôt en quête de privilèges. Mais il nous fallait laisser les Maliens voir, entendre, constater et comprendre par eux-mêmes ce qui se tramait contre eux. Ainsi, dans le seul but de marginaliser le M5-RFP et d’accaparer tout le pouvoir pour ne pas avoir en face une véritable légitimité qui ne serait ni otage ni impuissant, tous les engagements pris, même sous serment d’officier, ont été violés ; les conclusions des concertations sur la Transition ont été falsifiées ;  le Président et le Premier de Transition ont été choisis par malice et fraude ; les textes régissant la Transition n’ont respecté aucune règle. Ce qui ne pouvait manquer d’arriver arriva et se constatera tous les jours un peu plus : en quelques semaines, l’espoir s’est transformé en défiance, la confiance en déception et la Transition s’achemine vers une inéluctable impasse », indique la déclaration liminaire du M5-RFP, sous la plume de Dr. Choguel Kokalla Maïga. Le M5-RFP précise qu’il ne laissera personne empêcher l’émergence d’un Mali nouveau.

Par ailleurs, le M5-RFP dit avoir pris acte de l’annonce de l’Imam Mahmoud Dicko de se consacrer désormais à sa mission de guide religieux. «Comme hier, nous sommes déterminés à obtenir le changement pour la Refondation du Mali. Et comme hier, nous y arriverons en imposant une Transition de rupture. Nous poserons les bases solides d’une refondation du Mali basée sur des objectifs clairs dont  l’ancrage durable du Mali dans la paix, la sécurité, l’unité nationale, le recouvrement de l’intégrité du territoire national et de la souveraineté du Mali ; Gouvernance vertueuse fondée sur une lutte implacable contre la corruption, le traitement diligent des rapports de vérification (ceux disponibles et ceux élaborés pendant la transition) ; l’audit des finances publiques (dont celui de la dette) ,des institutions de la république , des ministères et grandes structures publiques et de l’aliénation du patrimoine de l’Etat ; consolidation de notre système démocratique : réformes politiques et institutionnelles ; organisations d’élections crédibles ; consolidation de l’Etat de droit : procès crime de sang ; reforme et renforcement des capacités de la justice ; accès à et bonne distribution de la justice ; amélioration des conditions de vie des populations par, entre autres mesures, le retour de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, la relance de l’économie et le soutien aux secteurs sinistrés par la Covid-19 », indique la déclaration liminaire du M5-RFP.

Dans cette optique, le M5-RFP dit qu’il pèsera de toutes ses forces sur le processus de gouvernance par des actions ciblées : soutien aux mesures des autorités de transition favorables à la refondation du Mali ; contestation vigoureuse des mesures de maintien ou de renforcement des mauvaises pratiques de gouvernance non favorables à la refondation ; exercice de pressions pour la prise de mesures porteuses de refondation. « L’idéal aurait été que les acteurs du changement, dans le cadre des organes de la Transition, mettent en œuvre le changement. Oui, nous avons voulu être les principaux responsables de la transition pour imprimer notre vision à la marche des affaires sans complexe et en toute légitimité. Dans cette optique et toujours en toute légitimité, le M5-RFP réclame, comme un dû, la présidence et le quart des membres du Conseil national de Transition pour, encore une fois, se donner les moyens politiques et institutionnels du changement et de la refondation. En toute hypothèse, militantes et militants du M5-RFP, le Comité stratégique, au nom de l’ensemble des composantes du Mouvement, invite les Maliennes et Maliens à rester mobilisés et déterminés pour une rupture véritable avec l’ancien système qui perdure et pour un changement réel par la Refondation du Mali », évoque la déclaration liminaire sous la plume de Choguel K Maïga.

Aguibou Sogodogo

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