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Moura : Le piège pour la transition et l’armée malienne

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Moura, un village du cercle de Djenne et chef-lieu de la commune de Togue Morari a été le théâtre d’une des grandes démonstrations de force de l’armée malienne, confirmant ainsi sa montée en puissance. Une des opérations qui restera dans les annales des forces de défenses et sécurité malienne, qui s’est traduit par la neutralisation d’une centaine de djihadiste de la Katiba Macina (alliés au GNIM).Depuis quelques jours un tsunami médiatique s’abat sur cette opération, les médias français crient à des exactions sur des populations civiles commises par les forces armées maliennes (FAMA) ainsi que leur nouveau camarades « Russes ». Même son de cloche du cote de la Minusma et des organisations de droits de l’homme comme Human Right Watch. On serait tente de croire à un véritable camouflet pour les FAMA, mais en regardant de plus prêt en prêtant attention à la version des autorités maliennes et en analysant le contexte de relation tendus avec la France (dont le départ de la force Barkhane du Mali), la réalité pourrait être tout autre. La France présente depuis 8 ans dans le cadre de la lutte contre le terrorisme verrai d’un mauvais un exploit de l’armée malienne alors qu’elle est entrain de quitter pour insuffisance de résultats. Ainsi tous ces bruits de couloir et les accusations d’exaction et de crime de guerre ne sont qu’une manière de maquiller les maigres résultats de l’opération Barkhane.Ainsi il parait plus urgent pour les autorités en place de ne donner suite a aucune accusation d’exaction et surtout de ne mener aucune enquête sur les forces armées dans l’exercice de leur fonction pour les beaux yeux d’un quelconque partenaire au risque de saper le moral des hommes sur les opérations terrains. Aux premières heures de l’opération « Serval » (vendredi 11 janvier au matin) une frappe d’un hélicoptère français tues 4 civils (les femmes et les deux fils de l’agriculture Idrissa Maiga) ; la France nie même être intervenue, parce qu’officiellement les opérations ont débuté l’après-midi du vendredi 11. Est-ce qu’une enquête a été mené ?Le 03 janvier 2021, la force Barkhane bombarde des civils lors d’un mariage à Bounty, tuant ainsi 22 personnes dont des supposes représentants de la Katiba Serma. Plus tard une enquête indépendante de la Minusma conclut l’assassinat de civils et non de djihadiste. Mais la France maintient sa version des faits et traite le rapport de la Minusma caduque.Israël, Russie et les États-Unis (en Irak, Syrie et récemment en Afghanistan) de tout le temps les autorités empêchent toutes enquêtes et remises en cause des opérations militaires. La plus récente, le 29 aout 2021, suite a un attentat a l’aéroport de Kabul ayant causé la mort de 13 militaires américains et 18 blesses graves, les États-Unis autorise une frappe de drone sur un véhicule se dirigeant vers l’aéroport. J. Biden affirme que les commanditaires de l’attentat (l’État islamique au Korasan) ont été tue lors de cette frappe. Surprise une enquête du New York Times (NYT) montre que c’est plutôt une famille de 10 personnes (dont 7 enfants) qui a été tue. Une enquête a-t-elle été faite ? Des militaires ont-ils été mise en cause ?En septembre 2020 attaque de drone 30 fermiers morts ; mars 2017 raide aérien sur une mosquée a Mossul (Irak) 40 civils tues. Des dossiers déclassifié récemment par le NYT font état de milliers de cas de mort de civils pendant les opérations militaires du pentagone. Est-ce que quelqu’un a été mise en cause ou juge ?Pire encore, en 2002, quelques mois après la création de la CPI et avant l’invasion américaine en Irak, Bush, promulgue « l’American Service Members Protection Act », une loi rendant impossible la traduction en justice des soldats américains ; et dans ce document les États-Unis se réserve même le droit d’envahir le Pays-Bas si un jour un soldat américain y serai détenu au niveau de la CPI. Tous ses faits montrent à quel point la justice internationale est corrompu et n’est là que pour servir les intérêts des puissances. Elle donne « l’illusion qu’il existe véritablement des règles fondamentales, une décence élémentaire, un planché morale à laquelle les puissances accepteraient de se plier ». La réalité est tout autre, la justice internationale actuelle n’est pas un bouclier pour protéger les vulnérables mais plutôt une épée avec laquelle se pavane les plus puissants.Par conséquent les autorités maliennes doivent avoir à cœur la préservation du moral des troupes sur le terrain, en enlevant sur eux l’épée de la justice afin qu’ils puissent remplir correctement leur mission. Car un soldat distrait ou inquiet, est un soldat mort. Ça fait plus 8 ans que les populations du Nord, du centre et du sud souffrent, rien ne devrait altérer le mental des militaires et les dévier de leur objectif : la libération du pays du pseudo terrorisme.

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