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LES TAXIS DE BAMAKO SONT DES TACOTS

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LES TAXIS DE BAMAKO SONT DES TACOTS

À Bamako, ils sont nombreux les véhicules à faire du transport en commun. Parmi eux, on peut citer les taxis qui ont pour mission première, de transporter le client jusqu’à destination après marchandage dans la sécurité et confort. À nos jours force est de constater que la plupart de ces engins qui circulent pour faciliter le déplacement des clients ne réunit plus ces missions premières des taxis-men. 

Des pare-chocs détachés, des rétroviseurs extérieurs présents juste pour faire de la figuration, chaises déchirées, vitres brisées, poignés cassés ou absents, tôle laissant parfois entrer de la poussière, voilà entre autres détails qui dessinent le visage de certains taxis à Bamako. Mauvais entretien ou ancienneté, les taxis men nous édifient. Pour LassineBAGAYOGO, chauffeur de taxi, le secteur traverse une période de vache maigre. « La plupart des taxis sont privés maintenant. On se débrouille pour acheter un taxi et quand ceci vieillit on a du problème à s’acheter un nouveau car le domaine n’est plus rentable » déclare-t-il. On n’importe plus de nouveaux taxis au Mali et le secteur ne fait pas exception aux effets néfaste du problème lié au carburantpoursuit-il. Selon Lassine BAGAYOGO, ils ont beaucoup de difficulté à avoir la recette du jour qui est fixé à 10.000Fcfa. Quant à Karim Doumbia, un autre chauffeur de taxi, il n’y a que de vieux véhicules qui circulent à nos jours dans la capitale. Une situation déplorable due à l’état impraticable de nos routes. Selon lui, les maigres argent sous qu’il parvient à avoir dans la journée sont dépensé aux entretiens du véhicule. Il termine ses propos en lançant un cri de cœur aux propriétaires des taxis afin de baisser le prix de la recette du jour à 5000fcfa surtout pour les vieilles voitures.

Concernant les clients, ces conditions inappropriées n’ont rien changer en leurs habitudes. Ce qui est important pour eux, c’est d’arriver à destination. Tel est le cas de Maïmouna WATTARA qui affirme ne jamais rencontrer de problème avec les vieux taxis. L’important pour elle, c’est d’arriver chez ellesaine et sauve. « J’entends souvent que les taxis sont gâtés en pleine circulation et que le chauffeur se voit dans l’obligation de chercher un autre véhicule pour son client mais moi je n’ai jamais été victime de cela » précise-t-elle.Toutefois, elle demande aux autorités de réhabiliter les routes pour la sécurité de tous.

Des témoignages qui prouvent combien le problème est réel. En attendant donc de revoir des taxis commodes à la circulation à Bamako, les adeptes du taxi jaune devront faire avec les moyens du bord.

AB

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