Après l’espoir suscité par les premiers discours du président et du vice-président de la transition, l’heure semble être au désespoir pour beaucoup de personnes et de structures qui continuent à être victimes des mêmes pratiques qui ont causé la perte d’IBK. Parmi ces structures, nous avons malheureusement l’AGEFAU, une agence financée à hauteur de 40 milliards chaque année par les opérateurs de téléphonie. Selon plusieurs indiscrétions, les craintes du personnel concernant les manœuvres des mauvais perdants de l’appel à candidature pour le poste de Directeur Général sont en passe de se confirmer. Les échos émanant de la primature ont mis le personnel en ébullition. L’élimination programmée des 3 candidats sélectionnés pour la phase finale sous le prétexte fallacieux d’une enquête de moralité commanditée ne passera pas selon le personnel qui a été témoins du processus de bout en bout.
Un trou béant et une gouvernance chaotique qu’il faut couvrir à tout prix. C’est à cet exercice qui est loin d’honorer les autorités de la transition que les responsables sortant de l’AGEFAU avec la complicité de leur mentor de la primature s’attèlent désormais au vu et au su de tous à imposer. C’est sans compter sur le personnel de l’agence qui, à défaut de venir à bout de l’impunité, est vent debout contre l’injustice et le tripatouillage des règles en faveur d’un clan. Pour le personnel qui ne soutient aucun candidat, il est temps de rendre à César ce qui appartient à César. Concernant le résultat après dépouillement des dossiers de candidature, le représentant du personnel au sein de la commission est formel. Un certain Issoufi Kouma Maiga, directeur des réseaux et Infrastructures à L’AMRTP serait arrivé de loin en tête. Dans le rapport signé et soumis au Premier Ministre Moctar Ouane, il serait clairement indiqué que M. Maiga est premier du concours.
Comme dans une république bananière qui ne laisse aucune place au mérite et à la compétence, le même clan qui avait imposé le DG et le DGA actuel serait à la base d’un scénario digne de la mafia pour torpiller la procédure afin de remettre l’un des leurs en scelle.
Après la procédure, une enquête de moralité commanditée serait en gestation pour éliminer M. Issoufi Kouma MAIGA qui est sorti du lot au profit de l’un de ses deux poursuivants dont l’un a été repêché pour être parmi les 10 premiers.
Ces grains de cheveux dans la soupe ne sont autres que le chef d’approvisionnement à Malitel et non moins ami intime d’un chargé de mission à la primature, et un ancien DG renvoyé de la SMTD pour incompétence en contentieux avec l’Etat, respectivement arrivés 2ème et 3ème du concours.
Selon plusieurs sources, Il est clair comme l’eau de roche que des individus ont influencé le Premier Ministre Moctar Ouane qui ne maitrise pas le dossier. Sont pointés du doigt, le contingent laissé sur place par l’ex premier ministre dont le frère est toujours DGA.
Comme dans un film, pour éliminer le premier du concours, la fameuse enquête de moralité qui veut éliminer un candidat qui n’est pas du réseau se focalise sur le fait que M. Issoufi MAIGA n’a jamais occupé un poste de Directeur général. En clair, leur drôle enquête de moralité se substitue au cahier de charge. Où est la partie moralité qui peut éliminer un candidat largement arrivé premier s’indigne un cadre de l’agence qui est sous le choc comme la plupart de ses collègues. Avec une intégrité et une crédibilité irréprochables, M. MAIGA est peut être victime du fait qu’il partage le même patronyme que l’épouse de l’ex Président, Mme Keita Aminata Maiga d’où son rapprochement tout trouvé avec la famille présidentielle. Toutes les manœuvres sont en cours pour l’éliminer. Une chose que le syndicat et l’ensemble des travailleurs ne veulent pas entendre. Se refusant à voir les mains des autorités de la transition derrière cette situation comme les instigateurs veulent faire croire, le personnel en appelle à l’arbitrage du Président et du Vice-Président au nom du Malikura.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, même les membres de la commission ont été privés de la copie du rapport, histoire d’effacer toutes traces du résultat du dépouillement. Comme quoi le Malikoura a du chemin. Sans baisser les bras malgré les intimidations, le personnel a désormais comme slogan, tout sauf un directeur imposé. Plusieurs actions seraient envisagées de concert avec leur centrale syndicale dans les prochains jours, dont une conférence de presse.
A suivre !
