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Mali – justice : Tahira Bah condamné à 18 mois de prison et 3 millions de FCFA d’amendes à payer à Malick Konaté

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Est il possible de dire que c’est la fin de ‘impunité des soutiens de la transition ?

En tout cas le tribunal de Bamako en première instance vient de reconnaitre les charges contre M. Tahirou Bah, supporteur du premier ministre de la Transition aux dernières nouvelles, dans le différent qui l’oppose au journaliste Malick Konaté.

M. Bah a donc été condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis et au paiement de 3 millions de FCFA au titre de dommages et intérêts;

L’intéressé à publié sur sa page facebook qui fera Appel de cette decision.

Pour masquer la vérité et la réalité de la situation socio-politique du Mali, des vidéosman vraisemblablement à la solde de la primature n’hésitaient pas à s’en prendre à toute personne qui diffuserait une actualité compromettante ou qui ne rentre pas dans le cadre de la propagande institutionnalisée en communication.

Le journaliste Malick Konaté, qui fait deja l’objet d’harcèlement à cause de sa présumée participation à la réalisation d’un documentaire   réalisée et diffusée par la chaine de télévision française BFM TV est actuellement en exil au Sénegal.

La liberté d’expression est une question sensible au Mali depuis le coup d’État de 2020, qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta. Depuis lors, les autorités militaires ont adopté une position ferme sur la liberté d’expression et ont restreint la couverture médiatique de certains sujets.

Les journalistes, les militants des droits de l’homme et les personnalités politiques ont souvent été la cible de mesures répressives, notamment de détentions arbitraires et de restrictions à leur liberté de mouvement. Les arrestations de journalistes ont suscité des préoccupations internationales quant au respect des droits de l’homme au Mali.

Cependant, il est important de noter que les autorités maliennes ont également exprimé leur engagement en faveur de la liberté de la presse et de la liberté d’expression. Le gouvernement de transition a promis de garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, y compris la liberté d’expression. En outre, les autorités ont pris des mesures pour rouvrir des médias fermés après le coup d’État.

Le Mali est confronté à de nombreux défis, notamment la sécurité, la stabilité politique et le développement économique. La junte militaire qui a pris le pouvoir en 2020 a déclaré qu’elle avait l’intention de stabiliser le pays et de mener une transition démocratique. Les organisations de défense des droits de l’homme et les pays partenaires, tels que la France et les États-Unis, ont appelé à une transition rapide vers un gouvernement civil et à la fin de la répression des libertés fondamentales.

Il est important de noter que les défis auxquels le Mali est confronté ne peuvent être résolus qu’à travers un dialogue inclusif et une participation démocratique. La liberté d’expression et la participation active de la société civile, des médias et des politiciens sont essentielles pour garantir une transition pacifique et réussie vers un gouvernement civil stable.

Seyba Kouyaté

(c) maliactu.net

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